Céline tricote, crochète, coud et cie

Bonjour à tous, c’est Céline !! Vous trouverez ici un peu de tout : tricot, crochet, couture, patchwork, poupées, photo… et sûrement un tas d'autres choses encore !!


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La fin des haricots, pardon de la robe

Toute bonne chose ayant une fin (et les moins bonnes aussi), je suis arrivée à la fin de la robe 😅

J’ai taillé les grands panneaux de la surjupe (la partie la plus fastidieuse…), je n’ai pas mesuré la largeur, je me suis contentée de retailler des bords droits, réduire à 1m20 de haut (oui oui, la hauteur sol-taille pour ma fille est de 1m10) et couper en deux le morceau obtenu.

Puis séance de torture résistance nerveuse : on surfile, on ourle un côté, on pose les fils et on froooooonce !!! Après avoir froncé dans les 6-7 mètres de tissus pour cette tenue, une évidence s’impose : les fronces si je peux éviter, c’est pas plus mal. Mais bon comme qui dirait l’autre, veni, vidi, fronçi et au final ça l’a fait.

J’avais décidé de poser des pressions au dos (un peu la flemme de me coltiner une fermeture éclair après les fronces) et au dernier essayage, brutale prise de conscience : vu le poids de la bête, les pressions ne tiendront jamais… donc paf retournement de veste et nouveau changement d’avis : retour à la fermeture.

Pose de la fermeture éclair en mode cowboy en l’ayant juste positionnée avec quelques épingles : ce brocard tout polyester est franchement très tolérant !! Un bon ourlet de 12 cm plus tard et tadaaaaaaa….
Le buste est un peu large, la taille est un peu basse et l’ourlet un peu long : la robe est un peu trop grande quoi. 

Mais :

  1. Ça ira
  2. Le sourire de ma fille ça n’a pas de prix
  3. Ça ira très bien
  4. Au moins ça va durer un peu si elle me prend 10 cm et un peu de tour de taille dans l’année 
  5. J’ai dit que ça irait ? 
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La robe Louis machin, le covid et le reste

La lubie du moment est toujours sur la MAC, j’ai nommé la robe Louis XIV (croix-bâton-vé pour ceux à qui ça rappelle quelque chose 😉) qui commence un peu à me fatiguer… j’explique :

Dimanche dernier, j’ai enfin réussi à venir à bout du corsage :

  • finitions à la surjeteuse (oui maintenant que j’arrive à peu près à m’en servir, je surfile tout ce qui bouge et le reste aussi !!)
  • mettre de la dentelle et du tissu au bord des manches
  • vérifier le tout sur l’enfant
Validé !!! L’enfant qui passe sa vie en jean et sweat à capuche Harry Potter avait le sourire jusqu’au oreilles. 

Lundi la prof demande que j’envoie une photo pour valider la véracité historique de la robe… Comment dire que n’ayant fait ni esmod ni histoire de l’art (et étant largement rebelle sur les bords), cette demande ne me ravit pas trop surtout que la véracité historique du truc reste avant tout une vue de l’artiste n’est-ce pas… bref je n’ai rien envoyé et ça tombe bien parce que…

Mardi : covid de l’enfant destinataire de la robe Louis machin (screugneugneu). Tests, bazar au boulot, cas contacts bref… toussa quoi.

Mercredi on enclenche l’opération meringue : sur un jupon qui est le même que celui des jupes d’halloween, j’ai mis 3 mètres de tulle puis j’ai commencé à fixer le tissu gris. Et évidemment ça s’est mal passé… trop de tissu, les fonces se sont bien faites mais impossible de faire un truc propre au niveau de la ceinture et la robe est beaucoup trop longue !!

Jeudi / vendredi : toujours à la maison, tous négatifs sauf l’enfant et noyés dans les problèmes du travail à distance donc pas de couture…

Samedi : retour à la couture (enfin !!) ou pas. C’est l’autre enfant qui est malade et qui s’installe dans la pièce à coudre aka la chambre d’amis. Donc la robe Louis truc est en pause mais j’y retourne ce soir ! D’ailleurs il faut que je me dépêche avant d’être malade à mon tour parce qu’avec deux petits covids à la maison j’ai comme un doute sur la résistance de mon système immunitaire 😝

La quantité de tissu utilisée est quand même très au-dessus de ce dont j’ai l’habitude : après avoir éliminé le coupon de voile de coton rose dans la doublure du corsage et le jupon (3 mètres), j’ai passé tout mon reste de tulle dans la meringue (3 mètres, je suis sure qu’il y a des robes de mariées moins volumineuses) et j’ai taillé le max que je pouvais dans le tissu gris où il ne reste qu’un petit bout de la largeur du plastron dans lequel je prendrai la ceinture. Et une deux bandes de 15 cm tout du long car j’ai dû retailler la jupe trop longue (pouf, adieu le coupon de 3 mètres là aussi).

Maintenant il doit me rester un peu plus de 3 mètres sur les 4 mètres du rouge (ah ah), je vais m’occuper de leur cas 😂 quand j’aurais fait la surjupe, il ne restera plus rien je pense…


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La robe Louis XIV, XV ou XVI

Nouvelle année, même plan loose : spectacle d’école, le rôle de la vie de ma fille comme à chaque fois et… la robe qui va avec !! D’ailleurs on notera qu’elle est hyper douée cette enfant, elle décroche le rôle de sa vie à chaque fois, avec, je la soupçonne, un petit chantage à la clef du style Mais si Madame je vous promets ma mère me fera la robe qui va bien. Les autres mères sont vachement plus futées que moi sur ce coup-là, leur enfant fait le narrateur planqué derrière le rideau en jeans pendant que je me creuse la tête à me demander dans quel rideau je vais bien pouvoir tailler la robe comment je m’en tire cette fois-ci (bon OK, je râle mais en fait j’adore ça sinon je ne le ferai pas – merci de ne rien dire à ma fille !!!!!).

Cette année c’est Molière qui est à l’honneur (tiens donc, y a pas un anniversaire aujourd’hui justement ?) et il nous faut donc une robe comme à l’époque de Molière. Ben voyons, facile, passe moi le catalogue de la redoute ma chérie. Ou pas…

Une robe de l’époque de Molière donc on disait… heureusement que le Secrets d’histoire de cette semaine (d’où provient la photo ci-dessus) me sauve la mise. Quand j’ai vu la scène à Pezenas, bim, eurêka etc etc, voilà la robe qu’il me faut !!!

Le tissu je l’ai, trouvé en ligne il y a un mois. Le gris c’est du coton viscose raisonnablement élastanne mais il se tient encore. Le rouge c’est du jacquard de polyester qui se coud étonnamment bien. Le sujet de mon étonnement étant aussi dû au tarif plus que raisonnable du tout.

Le patron je ne l’ai pas, celui qui m’aurait bien convenu n’est plus en vente. Par contre j’ai ça et et trouvé le schéma de montage d’un autre patron de Cendrillon. Détail d’importance : le jupon est séparé et il y a une sur robe qui vient par dessus.

Et ce soir j’en suis là… Après quelques errements et autres maux de tête, je crois que je suis arrivée à sortir une ébauche de devant qui va dans le bon sens.

Sérieusement ce tissu à rayures (surtout le gris) me donne une furieuse envie de perruque poudrée… j’ai bien peur de m’être plantée d’un bon siècle dans le choix des motifs

Pour le moment le plastron tient avec des épingles et tout le reste est cousu en 4 mm pour pouvoir défaire rapidement. J’ai réalisé un peu tard qu’il me fallait doubler une bonne partie des pièces sinon je ne m’en sortirai pas (l’inconvénient de bosser sans patron surtout quand on n’a pas un super niveau en couture…). Heureusement que j’avais depuis des années du voile de coton qui me dépanne bien !! 
Essayages sur l’enfant demain, après on râle réajuste si nécessaire. Si tout se passe bien, j’attaque ensuite les manches, je passe tout à surjeteuse en ayant une pensée émue pour le collègue qui a passé 15 mn à m’expliquer tout l’intérêt de faire les coutures comme à l’époque et je fonce sur le jupon. Elastiqué à la taille, bien sûr.

Et pour faire une concession à la vérité historique, je coudrai la fermeture éclair du dos à la main. C’est pas beau ça ?