Le blog, la flemme et les réalisations en retard : accessoires

Je m’aperçois que depuis la rentrée (de septembre…) je n’ai rien publié ici. C’est un peu la honte quand même et beaucoup la flemme je dois dire. Contrairement à beaucoup, je ne suis pas sur Instagram ou FB ou ailleurs, le seul endroit où j’ai réellement réussi à accrocher, c’est Ravelry.

Du coup, toutes mes réalisations sont là-bas, que ce soit le tricot ou la couture qui est en ce moment beaucoup moins représentée. Je me disais tout à l’heure « oh bah ce n’est pas grave, tu n’as pas fini grand chose depuis septembre ». Oui mais non. En fait, si, j’ai fini beaucoup de choses… me voilà donc avec un retard de 6 mois (ahem), une écharpe, 4 (!!) châles, 2 pulls (!!!!!) terminés, une couverture sur le point de l’être, une autre qui devrait être reprise et deux châles (encore ??) à l’avenir incertain, ce qui risque de se terminer en rebobinage un jour ou l’autre

Et en bonne fille logique qui se respecte, après cette introduction très laineuse, je vais parler… couture. Eh oui. Parce que c’est ce que j’ai fini aujourd’hui et c’est ce que j’ai préféré faire ces 6 derniers mois. Sans surprise d’ailleurs pour ceux qui me connaissent un peu (connaissaient ? il reste des lecteurs ici ?? parce que même moi j’ai eu du mal à retrouver le blog !!).

J’avais eu une grosse crise d’accessoires il y a quelques années puis une rechute en juin dernier. Et à l’automne, on a continué sur la lancée, mais en mode upcycling. RIP les jeans qui encombraient les placards, place aux rangements pour aiguilles et cie (rhahhhhh et dire que j’en ai donnés plein !!).

Donc le tout premier d’après un sac KP que je trouvais un peu cher : le wrist bag (feu mon jean à peinture…). Le premier est à gauche, les deux premières photos. Et puis comme les tendances obsessionnelles ça me connaît (mon chef dit que je suis trèèèèèèèès impliquée dans mon travail – il est gentil celui-là de chef, je vais peut-être le garder plus de 2-3 ans tiens…) bref, les tendances obsessionnelles disais-je ont fait que j’en ai fait un autre : cf la troisième photo (feu mon jeans de grossesse) et encore un autre pour un swap (feu… ah non c’est du tissu neuf : ce n’est pas que j’étais à cours de jeans, c’est que ma swappée avait parlé d’une préférence pour le rose et le noir).

Le tuto est ici si ça intéresse quelqu’un : il suffit de faire son patron en suivant la vidéo et ça roule tout seul. C’est le projet rapido par excellence, je dirai coupe 20 minutes yc la création du gabarit, un peu de temps pour thermocoller et moins d’une heure de couture. Le seul point un peu long et/ou fastidieux c’est de retourner le sac et de le remettre tout bien en forme. Mais c’est peut-être parce qu’il était 23h…

Et c’est là que subrepticement comme ça sans prévenir, mon sac de boulot, fidèle compagnon depuis des années, a jeté l’éponge. Enfin c’est toujours mieux que ceux du commerce qui peinent à tenir un an. Il m’a donc fallu un remplaçant en urgence… je me suis cramé le dernier week-end des vacances d’octobre pendant lequel je n’ai littéralement pas vu le jour et je me suis jetée sur la MAC avec l’enthousiasme dû à trois semaines d’abstinence de couture.

Les premières étapes ont été fastidieuses car j’avais prévu le grand modèle que j’ai finalement entièrement repris pour retailler dans les pièces celles du petit puis doublé/décoré avec un autre tissu pour changer les couleurs qui ne me plaisaient pas ou cacher les endroits où j’ai dû recoudre les pièces. Je ne vous dis pas les sutures au point zig zag et le thermocolant derrière pour cacher tout ça… heureusement il est doublé !! Quant au biais au milieu, ce n’est pas juste pour faire genre, c’est pour éviter que mon sac ressemble à Frankenstein.

Il y a eu une grosse pause parce que je n’avais plus de fermeture éclair, d’ailleurs j’ai mis un peu de temps pour faire la fameuse poche intérieure…  puis fixation de la doublure à l’extérieur, on retourne, on repasse, on surpique, on croise les doigts… et comme tout s’est bien passé, il m’a accompagné le lundi pour la reprise. Pour un peu, je reprenais plus tôt rien que pour le plaisir d’un nouveau sac… ah oui mais non c’était une blague !!!!

Et puis j’étais bien partie donc j’ai décidé d’en faire un second : ça tombe bien il restait du tissu du jeans de grossesse. Sauf que là je l’ai commencé en novembre, je l’ai fini aujourd’hui. J’ai probablement dû tomber dans une faille spatio-temporelle entre temps :

On remarque que le petit sac plus haut rentre dedans (obsession on disait ?) et qu’il y a aussi une autre trousse. Celle-ci, la trousse carrée comme pour l’école. C’est elle qui se rapprochait le plus de ce que je cherchais et elle a été faite avec un morceau de 32×42 cm taillé dans un vieux jeans des enfants (feu le jeans etc…) et les restes des tissus du swap. Comme on n’est pas du tout dans le gabarit du jeans de grossesse, j’ai dû bidouiller sur l’arrière, ce que j’ai tenté de dissimuler en gardant les poches.

J’ai un peu galéré pour finaliser le tout mais il faut dire que j’avais oublié l’ouverture le long de la fermeture éclair donc j’ai finalement laissé un angle interne pour tourner la trousse puis finition à la main. J’ai aussi oublié l’anse dans la bataille mais je l’ai cousue par dessus à la fin. Ca a été du bricolage intense, mais on y est arrivé. Et comme il restait un petit bout du jeans de peinture, j’ai fait aussi une autre trousse plate !! Le plissé artistique est en fait l’arrière des genoux.

Et pour finir, histoire de prouver que tous les jeans ici ne finissent pas transformés en trousse, j’ai fait de la broderie et des pièces pour rendre décent un de mes anciens jeans préférés. Malheureusement, même si le résultat n’est pas mal, le tissu est complètement usé tendance cuit et recuit et je pense que je ne vais pas pouvoir l’utiliser longtemps. Surtout si je m’obstine à jardiner avec, oupssssss… !

Ma veste d’ado

A défaut de coudre des vêtements pour moi parce que je n’ai absolument pas assez de temps pour ça cette semaine, j’ai décidé de faire un peu de custo ce soir. Normalement je ne fais pas de custo (enfin pas depuis mes 17 ans) et jamais sur vêtements neufs… 

Sauf que j’ai commandé une veste sur un coup de tête coeur après l’avoir vue en magasin et ce que j’avais pris pour un motif brodé est en fait un rapiéçage qui s’effiloche après deux jours portée juste le matin (screumeubleugneugneu). Donc j’ai fait deux piqûres pour fixer les bords et ai noté au passage que l’idée de la pièce de jeans fixée par des croix que ma MAC fait les mêmes est plutôt bonne :

Ca doit être mon côté (psycho) rigide, mais le truc usé rapiécé qui s’effiloche, j’avoue que ça me chiffonne quand même !

Une fleur en tissu clover plus tard assortie d’un gros craquage sur les boutons vintage et la boîte à perles des filles :

 J’en ai peut-être fait un peu trop là… mais l’idée générale correspond bien à ce que je cherchais ! Quitte à rapiécer autant que ce soit fun. Je crois que je vais laisser reposer ça cette nuit et éventuellement je reverrai ça demain.

Les filles l’appellent ma veste d’ado : je suis flattée et je n’ose pas leur dire que jamais j’aurais assumé de porter ce truc une custo aussi personnelle à 17 ans !

Appelez moi Pénélope…

En clin d’oeil aux Pénélopes sisters pour celles qui se rappellent, à l’époque où tout le monde faisait son giant granny et où je démarrais les blogs (il y a 10 ans quoi, ça ne nous rajeunit pas ça !).

C’est l’histoire d’une fille il y a très longtemps dans une galaxie très lointaine, qui avait fait de la teinture il y a environ ouh là… 7-8 ans (ouille). Là dessus, toute la laine ou presque avait été transformée en carrés et au moment du montage final, échec retentissant dans la catégorie plantage digne d’être étudié à l’école : c’était tellement moche impossible à faire cohabiter sans donner une crise de foie que tout est resté à sédimenter les 7 dernières années au fond d’un placard. En plus tous les carrés n’avaient pas la même taille. Ô rage, ô désespoir, etc etc

Pourtant sur la photo c’était plutôt pas mal…

Et puis j’ai eu envie de m’en servir à nouveau pour vider mon placard me libérer l’esprit et j’ai cherché un modèle… j’avais d’abord pensé au giant granny (bof… déjà que ça ne me tentait pas particulièrement il y a 10 ans) puis au granny stripes d’Attic24 jusqu’à ce que je tombe en arrêt devant sa Yuletide Blanket.

Ca tombe bien, j’étais dans la gamme de couleurs discrètes et pastels n’est-ce pas. Et la Yuletide, au crochet 5, elle consomme bien la laine :

Bien…

Très bien…

… et même trop bien !

Tellement bien que les 1500 mètres dont je dispose ne vont pas durer longtemps ! J’ai bien trouvé une pelote de Kauni orpheline mais même ça nous mène pas bien loin.

Donc j’ai fouillé dans mes placards (encore) et j’ai retrouvé ce châle en Kauni justement, qui est super beau sur la photo, a gagné mon placard fin 2014 et n’en est pas sorti depuis. Même comme déguisement pour les filles. A croire que 2014 était mon année à boulets. En même temps, entre l’effet assez ajouré, les petites pendeloques de 10 cm en laine de couleur variée et les coloris qui ne correspondent absolument pas à ce que je porte, je me demande à quel moment je me suis dit que c’était une super idée d’en faire un châle… ? Bref.

Donc pif, 800 mètres en plus :

On voit feu le châle sous forme de pelotes à gauche (parce qu’en plus c’étaient des rangs raccourcis bien galère à défaire, grrrr), le reste de ma teinture au noyer et… une pelote de laine blanche que j’utilise telle quelle parce que finalement le blanc, c’est bien.

Sauf que… j’en avais une seconde et j’en ai profité pour faire quelques teintures ce soir selon mon goût immodéré pour les couleurs discrètes, greiges et totalement dans la tendance shabby chic version seventies et avec l’aimable sponsoring de Fisher Price (le bocal de rouge a fait de la résistance à l’ouverture). Et paf, 600 mètres de mieux :

Comme les autres fois, les teintures sont faites au vinaigre et aux colorants alimentaires. Ca pue mais c’est sans danger !

Donc conclusion : j’ai maintenant plus de laine qu’avant de commencer la couverture… !!

Et je terminerai cet article par une standing ovation à l’homme de ma vie qui ne s’étonne même pas à 20h un dimanche soir de voir des bocaux pleins de laines colorées en train de fixer dans la cocotte minute ni les laines qui refroidissent dans le plat à gratin sur la table de la cuisine.

Mon petit potager

J’ai depuis une décennie un potager installé sous un cerisier qui est devenu énorme (le cerisier) et qui ne donne plus rien à cause de l’ombre (le potager).

J’avais prévu l’an dernier de détruire ce potager et d’en installer un nouveau, les circonstances ont fait qu’au moment où il aurait fallu le faire ce n’était pas vraiment possible… par contre cette année ça l’est ! C’est d’ailleurs la seule sortie shopping que j’ai faite ces derniers mois avec les courses alimentaire, le passage à la jardinerie 😁

Mais je m’égare… au printemps donc, mon potager c’était ça :

Et puis après des fouilles approfondies dans mon garage et un tour à l’hyper marché, je me suis trouvée pourvue de graines, pieds de fraises et tomates et surtout, carrés potager !

Le petit carré au milieu est vraiment trop petit, par contre les deux autres ont une taille déjà plus intéressante (120x120x30). J’ai passé un peu de temps à les peindre et les doubler et là j’ai sorti la calculette : autant le petit avait un volume raisonnable qui a été comblé en vidant les vieux pots de fleurs et un demi sac de terreau, autant pour les deux grands on était presque à un demi m3 de terre 🤪 pour les deux heureusement, mais les deux sacs de terreau de 50 litres stockés dans mon garage en prévision, ça fait peu…

Au final, en lisant les conseils des sites de jardinages, j’ai opté pour la version permaculture qui est aussi une façon intéressante d’éviter un ou deux passages à la déchèterie : un carton au fond, les reliquats du vieux tas de bois pourri en sous couche, le contenu total du composteur qui ne composte plus grand chose depuis quelques mois (il avait séché), un sac de feuilles mortes empruntées à une copine, la dernière tonte d’herbe ET mes sacs de terreau.

D’ailleurs monsieur mari était super content que je lui explique qu’il ne devait pas porter l’herbe à la déchèterie bicoze j’en avais besoin 😋 le potager permaculture a le double avantage d’enrichir tes légumes (enfin je l’espère) et de contribuer à l’harmonie des ménages. En plus j’ai redémarré un compost qui continue à engloutir les tailles et les tontes pour le moment, surtout avec ces pluies incessantes qui le tassent.

Et donc :

Et voilà les trois installés :

• côté mini potager, j’ai mis les herbes et deux pieds de tomates cerises, ça se passe plutôt bien sauf qu’une bestiole a grignoté tout mon basilic 😥
• côté fraises, on a mis de la cendre et les aubergines et les courgettes se portent à merveille. Il y a actuellement des barquettes de fraises toutes neuves, trois pieds récupérés de l’ancien potager et un grimpant
• côté tomates, avec les pluies incessantes, elles alternent camping sous bâche et séchage entre deux éclaircies. Une chose dont je suis contente, c’est la « serre » à tomates : deux bambous coupés dans la haie, une bâche à peinture trouvée dans le garage !!

Et pour finir, j’ai eu envie de tester la salade à couper, j’ai ramené une barquette de 12 minis salades (!!) de la jardinerie et je les ai installées comme sur les potager de balcon car je n’ai plus de place dans mes carrés : trois en jardinières, le reste dans un cageot, doublé avec l’emballage d’un des sacs de terreau ci-dessus (le sac, en direct de la poubelle de recyclage et le cageot dans le garage aussi, c’est fou les trouvailles dans ce garage !!). Et voici la pousse en quelques jours. C’est impressionnant à quelle vitesse ça grandit :

Quant à mes semis, il n’y a que les capucines qui sont sorties. J’ai aussi semé radis, roses trémières et poireaux, pour le moment on attend… mais pour certains ce n’est pas gagné : le persil a 10 ans alors qu’on te dit que ça marche mieux avec les graines de l’année dernière (oups), les courgettes, les haricots et les aubergines 5-6 ans… enfin j’ai tout semé, on verra bien !

En tout cas j’était contente de l’installation de mes carrés qui m’ont permis de recycler un certain nombre de choses qui étaient destines à partir en déchets ou qui n’étaient plus utilisés.

Du tricot et encore du tricot

Cette année je suis en plein crise tricot et le mois d’avril n’a pas arrêté la tendance. Après le succès de la veste, j’ai tenté la seconde… pour le moment juste la capuche, le dos (à rayures) ayant eu le mauvais goût de sauter des aiguilles. Enfin à défaut de la veste numéro deux, voici la numéro un portée :

Et puis comme il n’y a pas de raison que je n’ai pas moi aussi mon pull doudou, j’ai commencé un cardigan avec mes restes de symphonie, de la lace et des aiguilles 8 (ce dernier détail ayant toute son importance, ça avance à fond avec les aiguilles 8 !!!) :

Et j’ai eu envie de fun donc j’ai testé une chose que je n’avais jamais faite jusqu’ici : un châle de Stéphen West, le Fantastitch. Pour le moment c’est un début modeste avec trois couleurs de Goomy achetée en solde en janvier, de la laine rose layette héritée de feu mère-grand (et qui a peut-être mon âge !!!!) et tout un tas de fonds de pelotes un peu poilues. J’ai envie de fun mais ça n’exclut pas un certain confort :

J’ai démarré sur des aiguilles droites par facilité car je préfère tant qu’il y a peu de mailles mais je vais bientôt passer sur circulaires : on verra mieux l’effet torsades / rayures de la section en cours qui est vraiment sympa.

C’est mon premier S West et malgré l’apparente complexité et grace aux explications hyper détaillées, ça se fait tout seul.

Je suis cependant assez perplexe sur la juxtaposition du vert camouflage avec les torsades roses de la laine de mère-grand que je voulais absolument caser dans ce projet. Et puis je me suis dit que le concept de ces patrons c’était justement de sortir des sentiers battus donc pour le moment on va continuer comme ça et on verra ensuite.

Petits bracelets tout simples en mode récup’

Quelqu’un qui m’est cher vient de m’offrir un nouveau bracelet et je me suis souvenue qu’avant, j’aimais bien partir avec un tas de choses fantaisies et cliquetantes au poignet.

Je commençais à regarder de-ci de-là ce qui pourrait bien aller avec mes tenues, et je me suis souvenue que je devais bien avoir un certain nombre de bracelets dans mes tiroirs. Certes ! Des bracelets à charms essentiellement, des souvenirs de voyage, quelques strass et même un bracelet d’ambre datant de la naissance de mini première (qui est presque aussi grande que moi maintenant !!).

Donc je me suis dit que ce serait bien de bricoler un peu et de faire descendre le stock de perles des filles par la même occasion. Je m’étais fait plaisir en achetant des petites choses en cristal ou en verre de Murano qu’elle n’utilisent pas souvent (chouette !!) :

Le problème des bracelets à charms, c’est essentiellement le poids. Ca devient rapidement pénible, surtout quand on passe la journée à taper sur son clavier.

J’ai commencé par vider la moitié des charms de chacun et j’aurais pu racheter des chaines métalliques mais je me suis dit que ça ne règlerait pas le problème… puis je suis tombée sur ce tuto chez Créavéa et bien que je n’ai ni tige métallique ni fermoirs ad hoc, j’ai pensé que ça pourrait le faire :

Les deux bracelets bleus sont un mix de charms et de perles récupérées dans deux anciens colliers (yc le cordon noir), les autres sont essentiellement composés de charms et le tout est additionné de quelques perles pour bloquer les perles à écraser. J’ai ici remplacé la tige métallique par un morceau de fil de nylon, deux grands anneaux et deux perles à écraser. Le fil à mercerisé en coton vient de vieux kits DIY.

Et comme il restait pas mal de perles en verre, dont le centre d’un des deux colliers défaits, j’ai voulu aussi des bracelets encore plus simples (là je n’ai rien changé au tuto !!) :

Et si on tente un mix’n match avec ce qui reste de ma recup’ dans les tiroirs et des charms existants :

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… je n’ai plus d’excuse pour ne pas prendre de bracelet le matin en allant travailler 😁 et au passage, j’ai rempli l’objectif de faire uniquement avec ce que j’avais ici.

Et toi, refais-tu des bijoux avec ce que tu as déjà ?

La fête à la maison #4 : brocante (ou presque)

La Lundby des épisodes précédents est presque finie, je l’ai même un peu démeublée car on ne pouvait plus circuler à l’intérieur 🤪 comme indiqué la dernière fois, on était en train de faire des meubles en cartons pour les mini-poupées des filles… et j’ai fini par faire des achats !

Alors d’abord quelques poupées, les fameuses mini-Blythe LPS qui ne se trouvent plus dans le commerce (quel dommage !!) mais encore bien présentes d’occasion. J’ai eu la chance d’en dénicher 6 qui n’avaient pas toutes quelque chose à se mettre :

On a commencé par la couture avec deux bouts de dentelle et un bout de ruban. Mais on ne pouvait plus enlever les robes qui sont directement cousues sur les poupées. Très bien on ne peut pas les perdre !!

Puis crochet, un tuto que j’avais fait (si, moi !!! qui ai bien dû faire deux tutos dans ma vie 😝) il y a 7 ans. Hop, 9 petites robes crochetées comme ça mine de rien…

Ce qui m’amène à ma deuxième trouvaille : un gros lot de petits meubles de différentes échelles avec en prime des meubles cassés :

Je les ai triés par taille et j’y ai ajouté les meubles enlevés de la Lundby. Les filles ont récupéré les petits mignons en bois, le fauteuil qui est bien de la marque Lundby aussi repartira dans la maison quand il sera allé chez le tapissier (ce tissu, une pure horreur 70’s !!) et les autres de taille 1/12ème sont en train de passer à la rénovation et la custo. La table blanche (une coiffeuse) est devenue une console de style ou du moins le prétend 😜 (cartonettes de boîtes de pâtes, papier récupéré, peinture dorée, dentelle peinte et strass/perles pour les nouvelles poignées) :

La desserte a retrouvé des roues et des napperons (bouchon, cure-dents et capsules de bière) :

Le secrétaire est en réflexion pour accesoirisation (on voit la lampe qui est maintenant finie sur la console) :

La fête à la maison #3 : bricolage !!

Troisième partie de mon petit feuilleton déco et nouvelle participation aux Défi du fil de Stella DDF2020#6, et on passe à la vitesse (de remplissage) supérieure. Tout d’abord encore un peu de retrouvailles dans le grenier des papi-mamie :

Puis de la couture : du patch, des fleurs et surtout… du rose, du vert et du bleu !!

Pour chaque lit : matelas, deux coussins et un (vrai) mini plaid patch de 9 cm de côté. Un peu galère le patch, alors pour les lits superposés, j’ai fait plus simple en récupérant les draps d’origine (le rouge et le bleu) et en arrangeant le tout avec de la dentelle et un reste de vichy pour avoir au final DEUX draps bleus et un tout petit patch de 5 cm de côté. Et un coussin et un matelas évidemment :

Hop, dans les chambres :

Puis j’ai sorti le crochet et j’ai commencé à faire des plaids pour le salon… et la maison de ma fille (toujours bleu) :

Et là j’ai ouvert la boîte de Pandore de la bidouille : on s’est aperçu qu’on manquait de tout dans les maisons de poupées et qu’il fallait absolument les remeubler. Mais non ma chérie, pas moyen que je t’achète du tout plastique Made In China alors qu’on peut tout faire avec la poubelle de recyclage et la colle…

Mais oui tu as raison, parce que ma chérie a très bien entendu (l’autre chérie aussi) et voilà maintenant que tous les soirs, nous craftons. Les lits sont en polystyrène et carton + papier déco, les tables en bouchons et couvercles (d’une certaine marque de confiture qui fait déjà les nappes vichy imprimées… !!) et les canapés juste en carton avec un reste de ouatine. La consommation de colle a atteint des proportions industrielles et j’ai dû sortir le pistolet avant de finir intoxiquée par les vapeurs de colle scotch mais les résultats valent vraiment la peine !

Et pour finir, les poupées aussi auront leur jardin, on y travaille !!! (bouchons, couvercles, perles, scoubidou, cure-dents, carton, papier, colle et une variante : la peinture acrylique !)

Tous les bricolages (sauf les tables), viennent de la chaîne Youtube My Froggy Stuff. Liens à suivre 😉

Et voilà, normalement j’ai tous les thèmes du DDF2020#6 : bleu, jardin et retrouvailles !!

Maison de poupée #1 : mode d’emploi

Après quelques discussions dans les articles précédents, je me suis dit qu’un petit article de synthèse sur le mode d’emploi pour faire une maison de poupées pourrait être interessant ici (puisque c’est le sujet du moment 😉).

Tout d’abord, il y a quelques questions à se poser :

• pour quelle utilisation ? ça peut sembler trivial mais selon que la maison est pour un enfant de 4 ans, de 10 ans ou pour te faire plaisir dans ton bureau, ce n’est pas forcément le même concept.
• pour quelle taille ? dans les maisons de poupées, il y a une question d’échelle, les plus communes étant :
  • 1/6 pour Barbie
  • 1/12 pour les reproductions de maison victoriennes
  • 1/24 pour les Playmobils
  • mais on peut aussi trouver pour les Chéries (1/4) ou pour les Lundby et les Sylvanian (1/18)

• avec quelle structure ? il existe dans le commerce tout un tas de maison toutes faites, mais ce n’est pas l’objet de cet article 😉
  • la solution la moins onéreuse (mais pas forcément la plus simple) est la récupération : vieille maison trouvée dans un grenier, un vide-grenier ou d’occasion sur internet. Tout est bon, depuis la Lundby vintage que je viens de rénover à la maison taille Barbie faite par le papi il y a 40 ans ou encore les maison le Toy Van qui ont un gros potentiel de rénovation (il y en a une dans la chambre de mini seconde !!)

• •  la solution la plus simple mais limitée en terme de taille : caisses de vin, de fruits ou étagères aménagées en pièces ou encore la maison Ikea qui peut devenir bibliothèque ensuite. Ikea propose aussi une boîte qui peut servir à créer de minis-dioramas. Ou une serre. Non je n’ai pas d’action et cet article n’est pas sponsorisé 😊
  • la solution la plus facile : la maison pré découpée en bois. Celle-ci est celle que j’avais achetée chez Cultura il y a des années pour mini première. Depuis j’ai découvert le site de Minicréa, et même si je n’ai (encore) rien acheté chez eux, tout me plaît 🥰

• • la solution la plus classe : la maison victorienne à l’échelle 1/12ème telles celles vues ici. Magnifiques, mais quel travail en perspective !!! Et peut-être pas pour les enfants.

Tu as choisi ? 😊 suite au prochain épisode pour le matériel !!

La fête à la maison #2 : curiosités

Suite à une intervention de Stella, j’ai appris que ma maison presque toute neuve pouvait participer au DDF2020#5 Cabinet de curiosités.

Un cabinet de curiosités c’est quoi au juste ? Non pas une pièce noire 😉 mais plutôt un meuble travaillé et vitré permettant d’exposer des objets aussi rares qu’étonnant, comme les étagères dans les muséum d’histoire naturelle.

Tout d’abord, j’ai retrouvé quelques photos du début des travaux :

Des petites miniatures réalisées en perles et boutons (et colle 😉) :

Puis de jour sans éclairage mais avec tous les papiers :

Et photos de détail :

Tu noteras la présence de l’atelier de couture et le fait que les enfants ont une jolie chambre 😇

Les poupettes dans les pièces… et gros plans sur les miniatures :

Ce n’est pas encore complètement terminé 😅 mais je suis contente du résultat surtout que c’est un projet de longue haleine avec une structure de maison achetée une bouchée de pain pour mini-prems il y a des années, puis oubliée car arrivée trop tard, puis meublée au fil du temps avec :

• des récupérations de mon ancienne maison de poupées,
• du mobilier Lundby vintage (le mobilier en bois de la chambre et de la salle à manger)
• auquel était associé le mignon ensemble bleu de la chambre d’enfant additionné de mini soldats et d’un salon en résine dénichés sur ebay,
• de la porcelaine et du mobilier pour maison victorienne (SdB et salon)
• du faux Sylvanian chinois vraiment mignon et bien fait (lit superposé, piano et fauteuils du salon et toute la cuisine).

Il reste à mettre les miroirs, électrifier les lampes et positionner quelques leds dans les murs et surtout s’attaquer à la partie fil càd faire coussins, tapis, rideaux, draps de lits etc en repartant du vichy qui était fourni avec les meubles 😉